
Ce week-end-là, Afterlife, le célèbre label fondé par Tale Of Us, a une fois de plus transformé l’univers de la musique électronique en une odyssée sensorielle. Deux jours, deux programmations distinctes, curatées par Anyma et MRAK, les deux moitiés de Tale Of Us. Un line-up d’exception réparti sur deux scènes, des performances live immersives et une direction artistique ultra-soignée, fidèle à l’esthétique cosmique et émotionnelle de la marque Afterlife.


Vendredi 13 juin – Curated by ANYMA
Le premier jour a été entièrement imaginé par Anyma, alias Matteo Milleri. La programmation reflétait sa vision mélodique et futuriste du son Afterlife, entre techno émotionnelle et visuels.
STAGE 01 – La scène principale
ANYMA – Pour cette édition spéciale, Anyma a surpris ses fans avec un DJ set résolument différent de ses performances habituelles. Exit les visuels ultra-futuristes qui accompagnent habituellement ses shows solo : il a choisi ici une esthétique plus intimiste, fidèle à l’ADN du label Afterlife. Ce set s’est voulu plus brut, centré sur la musique et l’énergie du moment, tout en conservant cette touche émotionnelle et cosmique propre à son univers.
Mind Against – Duo italien expert en tension mélodique et atmosphères cinématographiques.
Kevin de Vries – Un des piliers du son Afterlife, avec ses breaks épiques et drops puissants.
Recondite (LIVE) – Set live introspectif, parfait pour un coucher ou lever de soleil mystique.
Kasia – Montée en puissance dans la scène Afterlife, avec une techno mélodique riche et percutante.
PACS – Talent en pleine ascension, signature typique du son Afterlife.
STAGE 02 – La scène alternative
Rebūke – Un son plus acide et percussif, offrant une vibe underground complémentaire à la scène 01.
Woo York (LIVE) – Duo ukrainien aux sets live planants et émotionnels, favoris de longue date du label.
Baset – Artiste émergent, subtil mélange de mélodie et d’énergie brute.
Stylo – Connus pour leur techno progressive énergique, un set probablement intense et captivant.
Laherte – Une présence qui apporte fraîcheur et nouveauté à la programmation.

Samedi 14 juin – Curated by MRAK
Le deuxième jour a été dirigé par MRAK, alias Carmine Conte. Plus introspectif et orchestral, MRAK donne souvent une dimension presque spirituelle à ses sélections et performances. Ce samedi incarnait cette facette plus méditative et émotionnelle de l’univers Afterlife.
STAGE 01 – La scène principale
MRAK – Un set solo très attendu, entre live électronique et ambiance cinématographique.
CamelPhat – Les stars britanniques aux hits planétaires (Cola, Panic Room) ont sûrement apporté une touche house mélodique et massive.
Gordo – Avec ses influences latines et son énergie explosive, une vibe plus dansante et rythmée.
Layla Benitez – Montée en flèche dans la scène deep/melodic house, élégance et groove au programme.
19:26 – Projet mystérieux dont les sets fusionnent ambient, techno et art visuel.
OMNYA – Nouvelle entité du roster Afterlife, dans la lignée de la techno cinématique et vibrante.
STAGE 02 – La scène alternative
8Kays – Figure montante de la scène progressive/techno, une vibe puissante et émotionnelle.
Alfa Romero – Duo ou artiste combinant house, techno et touches analogiques.
Asal – Une énergie tribale et organique qui contraste avec les sons plus synthétiques.
Øostil – Habitué des scènes Afterlife, avec un son sombre et envoûtant.
EarthLife – Projet italo-espagnol, entre techno mélodique et groove lancinant, parfait pour conclure un voyage nocturne.


CONCLUSION
Le Afterlife Festival Barcelona 2025 a offert une expérience immersive et émotionnelle à la hauteur des attentes, voire au-delà. Ce qui a marqué cette édition, c’est avant tout un retour à l’essence du label : une atmosphère plus intimiste, plus centrée sur la musique et la connexion collective, sans sacrifier l’envergure visuelle propre à Afterlife.
Exit le tout-numérique : les visuels étaient plus sobres, poétiques, enveloppants, loin des déferlements visuels habituels d’Anyma. À la place, une scénographie subtilement orchestrée, jouant avec les ombres, les textures organiques et des projections artistiques qui semblaient respirer avec le son. Ce parti pris a permis de recentrer l’attention sur la musique et sur l’émotion qu’elle dégage, tout en conservant une identité visuelle forte et immersive.
Et puis il y a eu les fireworks : moments suspendus où les explosions lumineuses ont fusionné avec les montées musicales, faisant vibrer le public à l’unisson. Ces instants ont donné à l'événement une dimension cinématographique et cathartique, concluant certains sets dans un tourbillon de lumière, de basse et de frissons.
En somme, cette édition d’Afterlife à Barcelone n’était pas seulement un festival de plus : c’était une célébration de la techno émotionnelle, un espace où l’art, la musique et l’humain ne font plus qu’un. Un véritable voyage sensoriel et spirituel, à la fois colossal et profondément intime.
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