Récap : Ultra Europe 2025

Publié le 16 juillet 2025 à 18:12

 

Du 11 au 13 juillet 2025, le légendaire festival Ultra Europe a enflammé la ville de Split, en Croatie, avec une édition encore plus monumentale que les précédentes. Installé comme chaque année dans le Park Mladeži, l'événement a attiré plus de 150 000 festivaliers venus de 140 pays, confirmant son statut de rendez-vous incontournable pour les fans de musique électronique du monde entier.

 

Une Main Stage aux allures de temple EDM

 

La Main Stage d'Ultra Europe 2025 a une fois de plus tenu toutes ses promesses, offrant trois jours de shows à couper le souffle, portés par une sélection d'artistes qui dominent la scène EDM mondiale. Dans un décor monumental mêlant écrans LED géants, jets de flammes, lasers multicolores et feux d'artifice synchronisés, chaque set a été pensé comme un véritable spectacle audiovisuel.

 

Parmi les moments les plus marquants, Martin Garrix a littéralement mis tout le monde d'accord. En tête d'affiche dimanche soir, il a livré un set d'une précision chirurgicale, alternant ses classiques planétaires comme Animals ou Scared to Be Lonely, avec des exclusivités taillées pour les mainstages. Son aisance derrière les platines, sa capacité à faire monter la tension puis à lâcher des drops monumentaux ont rappelé une évidence : Garrix reste le numéro 1 de l'EDM mondiale, aussi bien sur le plan technique que scénique.

 

Autre moment fort : le retour tant attendu de Tiësto. Absent d'Ultra Europe depuis six ans, le vétéran a prouvé qu'il n'a rien perdu de sa superbe. Son set mêlant old school trance et bangers modernes a déclenché une vague d'euphorie parmi les anciens comme les plus jeunes fans.

 

Mais celui qui a véritablement créé la surprise, c'est John Summit, qui se produisait pour la première fois sur la Main Stage d'Ultra Europe. Avec un style plus house-tech mais résolument accessible, il a électrisé le public grâce à des transitions fluides, des drops groovy et une présence scénique qui respire l'authenticité. Son set a été unanimement salué comme l'un des plus puissants du week-end, avec une vibe à la fois dansante, fédératrice et rafraîchissante. Beaucoup l'ont découvert, tous l'ont adopté.

 

Les sets d'Alesso et d'Armin van Buuren ont également fait sensation : le premier avec son sens de la mélodie et des montées progressives dignes d'un opéra électronique, le second avec une performance trance énergique ponctuée de moments d'émotion pure.

 

En résumé, la Main Stage d'Ultra Europe 2025 a offert un parfait équilibre entre superstars établies et nouvelles figures montantes, dans un écrin visuel à la hauteur de l'événement. Un sans-faute artistique, dont certains sets resteront longtemps dans les mémoires

 

La scénographie de cette édition était digne des plus grands shows : écrans LED géants, pyrotechnie synchronisée à 360°, effets visuels immersifs... L'expérience sonore était aussi impressionnante que visuelle.

RESISTANCE : le cœur underground d'Ultra Europe 2025

 

Tandis que la Main Stage faisait rugir les hymnes EDM sous un feu d'artifice permanent, la scène RESISTANCE proposait une expérience tout à fait différente — plus brute, plus immersive, et résolument tournée vers les sonorités underground. C'est ici que les amoureux de techno, de house et de dark beats ont trouvé leur sanctuaire, dans une scénographie industrielle où la lumière se faisait plus mystérieuse, le son plus profond, et l'atmosphère... électrique.

 

Impossible de parler de RESISTANCE sans évoquer Carl Cox, pilier de la scène techno mondiale. Son set, aussi puissant que raffiné, a transporté la foule dans un voyage hypnotique, entre techno old-school et tracks modernes aux basses vrombissantes. Fidèle à lui-même, souriant, en contrôle total de la vibe, Carl a fait vibrer chaque centimètre carré du dancefloor, prouvant qu'à plus de 60 ans, il reste un showman hors pair.

 

Amelie Lens a livré une performance brute, intense, implacable. Son set ultra-techno, aux BPM soutenus et au kick tranchant, a fait décoller les festivaliers dès les premières minutes. On sentait la maîtrise, mais aussi l'envie de créer une connexion viscérale avec le public — et ça a fonctionné.

 

Le retour de Solomun, quant à lui, a été l'un des moments les plus attendus de cette édition. Absent de la scène d'Ultra Europe depuis 2016, il est revenu avec un set deep-techno mélodique et progressif, tout en montée lente mais savamment construite. Le genre de performance qui te fait oublier le temps, hypnotisé par les textures sonores et les émotions qu'il parvient à transmettre.

 

Le duo ARTBAT, avec leur style entre techno mélodique et drops cinématographiques, a lui aussi marqué les esprits. Leur set a réussi l'exploit de captiver les puristes tout en séduisant les novices de l'univers RESISTANCE, avec un mix parfait entre profondeur et accessibilité.

 

Adam Beyer b2b Mau P : moment rare et frissons garantis

 

L'un des moments les plus acclamés du week-end fut sans doute le back-to-back inédit entre Adam Beyer et Mau P. Deux générations, deux styles, une même vision du groove. Ensemble, ils ont fusionné techno industrielle et house acide dans une performance fluide et surprenante. Ce b2b n'était pas qu'un argument marketing : c'était un moment de grâce, imprévisible et magnétique, salué par les festivaliers comme un des meilleurs sets de l'année.

 

Rendez vous du 10 au 12 Juillet 2026 pour la douzième édition d'Ultra Europe !!

 

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